Vulnérabilités et résiliences socio-spatiales

Ce colloque s’inscrit dans la continuité des trois précédentes éditions du colloque scientifique MOCTE (2021, 2023 et 2024), il poursuit une réflexion progressive visant à questionner les dynamiques des sociétés et territoires, revisiter les identités culturelles et les mobilités, et enfin à interroger les liens entre mobilités et gouvernances territoriales. L’édition 2026 sera consacrée aux réflexions sur les jeux et enjeux de vulnérabilités et résiliences socio-spatiales traversant simultanément, successivement ou séparément le triptyque conceptuel « Mobilités, Culture et Territoire » dans le monde.Concept polysémique, nous appréhendons la vulnérabilité à partir de Soulet (2005) en tant que concept à saisir dans la relation entre un groupe ou un individu ayant des caractéristiques particulières (notamment un déficit de protection pour se garder de la potentialité à être blessé) et un contexte sociétal qui valorise la capacité à agir à partir de soi". Ainsi dans la continuité de cette réflexion, Hélène Thomas (2008), travaille cette notion de « vulnérabilité » comme : « une situation de risque anormal qu’encourent des groupes humains du fait de vitaux particulièrement difficiles ou de déficiences individuelles ».

À partir de cette appréhension du concept de vulnérabilité, la résilience se révèle être l’attribut essentiel pour une adaptation aux changements. Elle est « la capacité qu’ont les êtres humains à faire face aux moments et aux épisodes douloureux de leur existence : traumatisme, maladie, deuil, précarité, violence..."(Tisseron,2017). Dans l’ensemble, ce processus dynamique s’étale sur quatre temps, à savoir : "l’anticipation de la catastrophe et sa prévention, notamment par la mémoire des bonnes pratiques ; la possibilité de lui résister ; la reconstruction des capacités et la mise en place de nouvelles attitudes destinées à assurer un nouveau départ ; enfin la réduction des séquelles physiques, mais aussi psychologiques, qui ont pu en résulter, et la consolidation des nouvelles attitudes". Il sera question dans ce colloque d’interroger les mécanismes en œuvre dans la fabrique des diverses formes de vulnérabilités, tant territoriales que socioéconomiques, afin de tracer et suivre les stratégies de résiliences potentielles ou effectives surgissant de l’ensemble des nous, pratiques, normes et coutumes dans les champs politiques, économiques, culturels ou environnementaux de divers espaces donnés à l’aune de notre triptyque.

La mobilité sera questionnée en miroir de l’immobilité séculaire obstructive secrétant bien souvent une distinction marginalisante, source de vulnérabilités auxquelles les acteurs de la mobilité tentent bien souvent de répondre au mieux par des déplacements forcés ou volontaires, donnant lieu à des crises dans les pays d’accueil (Kamdem, 2016) ou de départ. La culture pourra aussi être envisagée sous l’angle de ce qu’elle serait porteuse d’angoisses socio-spatiales en termes de sentiment de potentielle déculturation et de déterritorialisation. Elle est tout autant source de richesse et de frein pour les sociétés. Elle pourra aussi être envisagée dans sa dimension matérielle et immatérielle par l’intermédiaire de pratiques et de savoirs faire construits ou co-construits entre les différents acteurs partageant des visions différenciées. La culture est alors le point de repère des sociétés, elle façonne l’espace social en influençant les comportements, les interactions et les conceptions des espaces physiques. Le territoire pourra également être mis en scène suivant les diverses vulnérabilités qui le hantent, émanant bien souvent entre autres des enjeux de gouvernance peu inclusive voire injonctive, tant en matière d’aménagement qu’en matière de mise en commun de ses diverses ressources.

Dans cette sphère territoriale, l’indigence publique joue un rôle important en ce sens que les préalables à la résilience du territoire relèvent de celle-ci. Les infrastructures ainsi que les services sociaux de base sont indispensables pour une résilience soutenue. De même, une répartition équitable des ressources entre les territoires est un enjeu majeur de gouvernance. La défaillance de l’administration conduit à un manque de ressources appropriées et prive le territoire d’une planification saine, à même de répondre aux défis majeurs. Une gouvernance peu inclusive passe à côté des réelles préoccupations de la base ainsi que des enjeux sociétaux, et don’t la résultante n’est qu’un territoire très exposé aux chocs. A défaut de ces éléments indispensables à la gouvernance, la vulnérabilité est de mise et compromet tout effort de reterritorialisation. Ce colloque visera donc particulièrement à mettre en scène les diverses formes de résiliences associées aux vulnérabilités croisées auxquelles individus, organisations et territoires sont de nos jours soumis, sous la pression de plus en plus croissante d’une mondialisation toujours plus oppressive, particulièrement dans les marges et périphéries socio-spatiales. Il se focalisera sur la manière dont don’t les difficultés et la capacité à surmonter celles-ci se manifestent dans les relations entre mobilités, culture et territoire, les stratégies de résilience face aux multiples vulnérabilités, l’impact des faiblesses de notre monde actuel et sur la façon dont don’t sont développées les forces pour y faire face. Restant dans l’esprit originel de ce cycle de réflexion scientifique, cinq axes majeurs seront ainsi abordés lors de ce colloque.

Axe 1 : Approches méthodologiques

Empiriquement, la vulnérabilité se situe à plusieurs échelles à savoir : micro, macro et méso. Ce triptyque est de nature à générer des lectures différenciées ici et là. Nous nous situons dans une continuité qui s’articule autour du comment saisir les notions de vulnérabilités et résiliences socio-spatiales en sciences humaines et sociales ? Plus spécifiquement quels enjeux théoriques, conceptuels et méthodologiques pour la pluridisciplinarité ? Dans cet axe seront encouragés, les pratiques de terrain rendant compte des entrées par lesquelles les chercheurs réussissent à saisir la vulnérabilité, la résilience et même le couple à la fois. De plus, sont fortement sollicités les terrains de recherche faisant ressortir les notions de vulnérabilités ou de résiliences en fonction des territoires.

Axe 2 : Vulnérabilités et résiliences socioculturelles

Cet axe du colloque vise à explorer la manière par laquelle les cultures perçues ici comme des savoirs matériels et immatériels sont mises à l’épreuve pour répondre aux vulnérabilités. En effet, les populations sont constamment dans le développement ou l’amélioration des acquis leur permettant de répondre aux difficultés imposées par le territoire provenant des activités de l’homme. Dans un contexte de catastrophe naturelle ou humaine, la culture peut être menacée ou impactée par sa vulnérabilité intrinsèque ou par sa symbolique. Cependant, il arrive aussi que la culture soit un outil essentiel qui renforce la résilience des peuples : elle soutient les identités, transmet les savoirs, renforce la cohésion sociale et offre des moyens d’expression et d’adaptation (Idriss, 2021). Cet axe vise à déblayer des pratiques socio-culturelles autour de cette thématique principale. Il est impératif de mettre en lumière la manière dont les dimensions matérielles et immatérielles sont mobilisées comme réponse aussi bien pour l’adaptation que pour la reconfiguration du territoire tout en contribuant à l’ancrage identitaire. Les contributeurs peuvent axer leurs travaux dans le domaine de la santé, de la résolution pacifique des conflits, de l’aménagement du territoire ou des mobilités. 

Axe 3 : Vulnérabilités et résiliences sociopolitiques

Le troisième axe de ce colloque sera articulé autour de l’Etat à la fois dans son “désengagement” ou pour d’autres son “repositionnement stratégique” sur d’autres secteurs. Il s'agira d'analyser comment les structures de pouvoir, les politiques publiques et les modes de gouvernance peuvent soit exacerber les vulnérabilités, soit, au contraire, favoriser l'émergence de capacités de résilience au sein des territoires et des communautés. L’implication de l’Etat avec ses partenaires dans les domaines de services publics, de la vulnérabilité, ou à l’inverse l’absence d’investissement conséquent, reflète l’image d’une société confrontée à la pauvreté, à la marginalisation, aux inégalités territoriales, aux crises sanitaires et à l’instabilité. De manière fondée, la vulnérabilité exprime la propension et /ou la prédisposition à subir des dommages. Elle englobe divers concepts et éléments tels que la sensibilité ou la fragilité ainsi que l’incapacité de faire face et de s’adapter (GIEC,2019).

Les différentes mutations sociopolitiques sont de nature à générer des dysfonctionnements importants au sein des institutions. Ainsi, la situation des pays en proie à des difficultés socio-politiques résultant des guerres civiles, des catastrophes naturelles et/ou des situations économiques précaires configure les crises. Il est essentiel pour les gouvernements d’assurer une gestion des ressources adaptée aux conditions locales, de garantir une coordination verticale multi-échelles ; un grand nombre de pays veille à mettre en place des institutions dans cette optique (OCDE, 2021). Les faiblesses institutionnelles augmentent la vulnérabilité aux crises politiques, sanitaires et sécuritaires. Un Etat fragile peine à conserver le monopole de l’exercice de la violence physique légitime, à délivrer des services aux populations, affectant d’autant les catégories les plus vulnérables (Ferrari et al., 2023).

Nous invitons ainsi les communications à analyser comment les choix d'aménagement, les politiques sociales (ou leur absence) créent ou renforcent des situations de vulnérabilité (précarité, marginalisation, exposition aux risques). A mettre également l’accent sur le rôle que jouent les modes de gouvernance (centralisée, décentralisée, participative) dans la gestion des crises et la promotion de la résilience, l’organisation des citoyens et des acteurs locaux pour influencer les décisions et construire des réponses collectives. A s’interroger sur la manière dont les tensions et les conflits socio-politiques révèlent des vulnérabilités profondes, et à observer comment les mobilisations citoyennes et les mouvements de contestation peuvent être des vecteurs de résilience et de changement. A s’intéresser à l’importance jouée par les acteurs institutionnels (collectivités territoriales, Etats, organisations internationales) dans l’accompagnement des territoires et des populations vers plus de résilience. Et enfin à étudier la prise en compte des questions de justice (accès équitable aux ressources, réparation des inégalités passées, reconnaissance des droits) dans les processus de construction territoriale. Ces thématiques ouvrent le traitement de cet axe dans une dimension pluridisciplinaire et adaptée à tous les terrains autant pour le Sud global que le Nord.

Axe 4 : Vulnérabilités et résiliences socioéconomiques

Ce quatrième axe portera sur les capacités des personnes ou groupes de personnes, à travers leurs activités génératrices de revenus et leur mode de vie, à faire face aux chocs endogènes et exogènes. Reposant sur ces  trois (3) principaux piliers que sont l’exposition, la sensibilité et l’adaptation, l’évaluation de la vulnérabilité connaît une large évolution tant dans le domaine physique que socio-économique. Les chocs exposent les groupes sociaux à des situations qui nécessitent des changements d’habitudes et surtout dans leur mode de vie socio-économique. Les résiliences socioéconomiques interrogeront les fragilités économiques structurelles existantes dans les territoires et les groupes sociaux, ainsi que les capacités d'adaptation, de résistance et de transformation déployées pour faire face aux chocs (crises financières, désindustrialisation, inflation, dépendances extérieures) et aux mutations profondes (numérisation, précarisation de l'emploi, informalisation).

Il s’agira d’analyser comment les vulnérabilités socioéconomiques – pauvreté, exclusion des marchés formels, accès inéquitable aux ressources, insécurité alimentaire ou énergétique – se territorialisent et affectent différemment les populations selon leurs positions spatiale (centres, périphéries, marges) et sociale (genre, âge, statut migratoire). Ces vulnérabilités sont souvent exacerbées par des mobilités contraintes (exode, migration économique) ou des immobilités subies (enclavement, captivité dans des espaces dévalorisés).L'axe explore également les stratégies de résilience socioéconomique qui émergent en réponse. Cela inclut :

Les initiatives ascendantes (bottom-up), les économies alternatives comme l’économie sociale et solidaire (ESS), circuits courts, coopératives, systèmes d’échange locaux (SEL), autogestion de ressources communes (Ostrom, 1990). Ces dynamiques témoignent souvent d'une capacité des acteurs locaux à co-construire des réponses innovantes en marge des systèmes dominants. Le rôle des acteurs et des ancrages territoriaux : Comment les acteurs locaux (citoyens, associations, petites entreprises), les réseaux formels et informels, et les spécificités culturelles ou historiques d'un territoire contribuent-ils à façonner ces résiliences ? Comment s'articulent-elles (ou s'opposent-elles) aux politiques publiques de développement économique et de protection sociale ? Cet axe encourage les contributions pluridisciplinaires examinant empiriquement, à différentes échelles, la fabrique des vulnérabilités économiques et la diversité des trajectoires de résilience, des micro-initiatives citoyennes aux politiques territoriales, en interrogeant leur durabilité et leur impact sur la réduction des inégalités socio-spatiales.

Axe 5 : Vulnérabilités et résiliences environnementales

Les vulnérabilités environnementales désignent des situations de fragilité, de résilience et de précarité du vivant humain et du non-humain, de l’individuel au collectif (Bentirou Mathlouthi et al,2023). Ce cinquième axe interrogera les formes de vulnérabilités environnementales en lien avec les changements climatiques et les catastrophes naturelles. Ces vulnérabilités révèlent des inégalités d’exposition des populations aux risques environnementaux selon leur localisation aussi bien dans les Suds qu’aux Nords, leur niveau de développement et leurs capacités institutionnelles. Dans ce contexte, les vulnérabilités environnementales sont directement liées aux configurations socio-spatiales. Elles affectent différemment les espaces selon leurs caractéristiques (espaces précaires, zones rurales exclues, littoraux soumis aux aménagements urbains et espaces exposés aux aléas climatiques…).

Dans cette optique, il s'agira ici de faire ressortir les pratiques qui découlent de cette résilience ainsi que la construction de l’adaptabilité comme réponse à l’aspect environnemental. Il est tout aussi question d’aborder les acteurs qui accompagnent, co-construisent les savoirs pour venir en aide à ceux-là qui sont au premier plan de cette résilience. Par ailleurs, la perspective historique de ce couple a été évoquée par Mathis et al (2016). Il convient de se situer dans cette vision tout en abordant les enjeux passés, contemporains futurs. Ainsi, il devient tout aussi intéressant d’aborder un éclaircissement dans le contexte postcolonial des jeux et des enjeux des résiliences environnementales pour les populations globalement et, spécifiquement, pour les peuples autochtones ou les minorités. Les propositions visant les peuples autochtones ou les minorités en lien avec les vulnérabilités et résiliences environnementales auront ici une place importante. Il sera tout aussi important de mettre à l’honneur les contributions liées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles en prenant comme entrée les acteurs “du haut” et les acteurs “du bas”. Sans être exhaustif, toute proposition dans ce sens sera la bienvenue dans la construction des savoirs recherchés.

Bibliographie

Bentirou Mathlouthi, R. & Pomade, A. (2023). Vulnérabilité(s) environnementale(s) : perspectives pluridisciplinaires, Paris, L’Harmattan.

Mathis, C.F. & al. (2016). Vulnérabilités environnementales : perspectives historiques », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], 16-3 | Décembre 2016, mis en ligne le 20 décembre 2016, consulté le 12 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/vertigo/17993 ; DOI : https://doi.org/10.4000/vertigo.17993

GIEC (2019) Glossaire. https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/10/SR15_Glossary_french.pdf.

Thomas, H. (2008). Vulnérabilité, fragilité, précarité, résilience, etc. ", Recueil Alexandries, Collections Esquisses, janvier 2008, url de référence:http://www.reseau-terra.eu/article697.html

 Idrissi, A. N. (2021). Disaster and socio-cultural impact: between social representations and resilience. BAU Journal-Society, Culture and Human Behavior, 3(1), 6.

Ferrari, J. & al. (2023). Analyse des facteurs de vulnérabilités et de résilience en matière de gouvernance au Niger. Plateforme d’Analyse du Suivi et d’Apprentissage au Sahel, Production Pasas.https://pasas-minka.fr

OCDE (2021). Boîte à outils pour des politiques et la gouvernance de l’eau : Converger vers la Recommandation du Conseil de l’OCDE sur l’eau. Éditions OCDE, Paris,https://doi.org/10.1787/e867acbb-fr.

Ostrom, E. (1990). Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action. Political Economy of Institutions and Decisions, Cambridge University Press.

Kamdem, P. (2016). « Scolarisation et vulnérabilité : les enfants réfugiés centrafricains dans la région de l’Est-Cameroun », Espace populations sociétés [En ligne], 2016/3 | 2016, mis en ligne le 31 janvier 2017, consulté le 14 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/eps/7019 ; DOI :https://doi.org/10.4000/eps.7019

Soulet, M.-H. (2005). Reconsidérer la vulnérabilité. Empan, n 60(4), 24-29.https://doi.org/10.3917/empa.060.0024.

Tisseron, S. (2017). Conclusion. La résilience (p. 109-120). Presses Universitaires de France.https://shs-cairn-info.ressources.univ-poitiers.fr/la-resilience--9782130792581-page-109?lang=fr.

Consignes aux auteurs

Les propositions de communication devront comporter les éléments suivants :

  • Une biographie de 600 signes maximum espaces compris ;
  • Le titre de la contribution proposée et la mention de l’axe dans laquelle la contribution souhaite s’insérer ;
  • Un résumé de 3 500 signes maximum (espaces compris), précisant la problématique, le positionnement théorique, la méthodologie employée et le cas d’étude, ainsi que 3 à 5 mots-clés ; Police 12, Arial Narrow

Les communications pourront être en français ou en anglais. Elles devront impérativement être déposées sur SciencesConf et libellées comme suit : «NOM Prénom_Proposition de communication-Mocte 2026 »

Temporalités

  • Date limite de dépôt du résumé des propositions de communication :  15 septembre 2025
  • Date de réponse du comité scientifique :  15 octobre 2025
  • Date limite de transmission du texte intégral de la communication acceptée : 30 décembre 2025
  • Date déroulement du colloque : Poitiers, 24-25 juin 2026

Organisation

Directeurs scientifiques

  • OUALLET Anne, ESO, Université Rennes 2 (France)
  • TAHIR ARIM Abdel Hakim, RURALITES, Université de Poitiers (France)

Comité d’organisation

  • ETOGO ASSENE-NKOU Jean Marie, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • HAROUN Saleh Youssouf, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • MESSAOUR ABDELHAMID, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • MIHINDOU Maureen Leslie, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • MOUKALA KOMBI Ernaud Richy, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • NASSOUR CHERIF Abedelhamid, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • NZALLI KENMOE Steve Boris, RURALITES, Université de Poitiers (France)

Comité scientifique

  • BA Abdoul Hameth, IDHES, université d’Evry-Paris Saclay (France)
  • BERGEL Pierre, ESO, Université de Caen (France)
  • COSTES Laurence, LIRTES, Université de Créteil (France)
  • DESPONDS Didier, PLACES, Cergy-Paris Universté (France)
  • FALL Marie, Université du Québec à Chicoutimi, (Canada)
  • KAMDEM Pierre, RURALITES, Université de Poitiers (France)
  • Koffi-Didia Adjoba Marthe, Lab-VST, UHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
  • LESOURD Michel, Université de Rouen (France)
  • MASSON Damien, , PLACES, Cergy-Paris Universté (France)
  • MICHEL Alain, IDHES, université d’Evry-Paris Saclay (France)
  • OUALLET Anne, Université Rennes 2 (France)
  • POKAM Hilaire de Prince, Université de Dschang (Cameroun)
  • POYRAZ Mustafa, Université de Ticarest (Turquie)
  • SOYSUREN Ibrahim, Université de Neuchâtel (Suisse)
  • VUDDAMALAY Vasooden, université d’Evry-Paris Saclay (France)
  • YENGUE Jean Louis, RURALITES, Université de Poitiers (France)

Partenaires du colloque

  • Laboratoire RURALITES, UR-13823, MSHS, Université de Poitiers
  • MSHS, université de Poitiers
  • Ecole Doctorale Humains en Société ED-630, MSHS, Université de Poitiers
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